Parce qu’on ne peut pas placer la formation des étudiants au cœur de son action quotidienne sans soi-même se former et s’informer sur les nouvelles tendances en matière d’éducation et d’orientation, le Groupe IONIS cultive également la transmission et le partage de connaissances en interne via ses Rencontres Formation.

S’adressant sans distinction à ses quelque 3 500 collaborateurs répartis dans près de 28 entités et dans 27 villes en France comme à l’international, ces rendez-vous corporate ont été initiés cette année pour favoriser et nourrir la réflexion de l’ensemble des équipes sur la pratique et les évolutions de l’éducation comme des métiers auxquelles forment nos écoles.

Quel futur pour les salons étudiants ?

Organisé en moyenne huit fois par an, ce moment privilégié aborde ainsi à chaque fois une thématique particulière en présence d’un ou plusieurs spécialistes. « Nous souhaitions impliquer les membres de nos écoles qui, au quotidien, sont au contact avec les prospects, les candidats, les étudiants, les entreprises, les alumni ou encore les institutionnels, assure Marc Drillech, conseiller du Groupe IONIS et animateur de ces rencontres. L’idée était de pouvoir réfléchir ensemble sur des problématiques qui nous concernent tous. » Avant d’aborder l’orientation en France, les caractéristiques et envies de la jeunesse actuelle ou encore le professionnalisme vu sous le prisme de LinkedIn, les Rencontres Formation IONIS ont démarré avec Chrystèle Mercier et Sébastien Mercier, respectivement Présidente et Directeur Général Adjoint des Activités Salons de L’Étudiant, afin d’analyser le futur des salons.

En charge de la communication et du développement commercial au sein de l’ISEG Nantes, Clémentine Brossard a particulièrement apprécié la première de ces entrevues : « Le sujet des salons, central pour nos métiers, nous a permis de clarifier les attentes des lycéens, étudiants et parents, d’autant que les intervenants ont donné avec simplicité et transparence de précieux conseils sur les aspects clés à améliorer pour une présence réussie des écoles sur les salons. » L’initiative lui a aussi permis de « nourrir une certaine réflexion » sur son métier et « l’évolution de la communication » auprès du public cible, tout favorisant un maximum d’échanges entre les différentes composantes du Groupe IONIS, sans distinction. « Malgré le grand nombre de participants, toutes les questions posées par les collaborateurs ont été traitées avec soin », assure-t-elle.

« Les futurs étudiants cherchent d’abord la parole de celles et ceux qui vivent nos cursus »

Également séduit par l’aspect collaboratif de ce rendez-vous interne (« Quoi de mieux que de pouvoir directement aborder la question des salons avec la direction de L’Étudiant ? »), Sylvain Gandolfo tire plusieurs enseignements quant aux prochaines tendances de ces événements incontournables du secteur de l’éducation. Au-delà de la fin annoncée des salons virtuels (« la rencontre en présentiel et la dynamique expérientielle comptent beaucoup pour le parent, l’étudiant et nous »), de l’intérêt d’enrichir les stands (« en y incorporant par exemple plus de supports vidéo ») et de privilégier les témoignages étudiants (« les futurs étudiants cherchent d’abord la parole de celles et ceux qui vivent nos cursus »), le Directeur national du programme ISG Luxury Management apprécie d’avoir pu renforcer ses convictions personnelles sur les enjeux du secteur.

« Un grand débat anime aujourd’hui les établissements qui se demandent si les salons sont encore pertinents pour convaincre les futurs étudiants ou si les campagnes digitales ne sont pas devenues bien plus précieuses, rappelle-t-il. Or, cet échange m’a surtout confirmé que l’essentiel restait encore et toujours la volonté des jeunes ainsi que la nécessité de leur faire découvrir les métiers. C’est d’autant plus important que leur future profession compte davantage à leurs yeux que le parcours pédagogique permettant d’y accéder : ils ont soif de liberté, souhaitent s’accomplir – pas uniquement par le travail – et craignent également que certains métiers puissent être supprimés par l’IA. Nous devons pouvoir les informer et les rassurer ! »

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